A vous tous, amis croyants,
Avons-nous choisi d’être pécheurs ?
Avons-nous choisi d’être pécheurs dès notre naissance ?
Avons-nous choisi d’être pécheurs après notre naissance ?
Ces questions concernant notre condition « d’homme pécheur » sont importantes, primordiales, au point d’être devenues « vitales ».
Par la réponse qui nous viendra naturellement, chacun pourra aborder le sens de l’Évangile de Dieu sur une bonne base ; une base saine ; une base « hors de tout ce que l’on pourrait concevoir par le moyen d’un concept humain, seul ».
En effet, l'Écriture précise que Jésus « aime les pécheurs », et que c’est tout spécialement pour eux qu’Il est venu dans le monde.
N’est-ce pas parce que Jésus connaît la gravité de ce qui nous touche, qu’on ne trouve pas d’accusation de Sa part, et qu’Il se propose en tant que substitut pour notre justification ? Car Il connaît notre incapacité. Il connait surtout notre impossibilité à se sortir de cette condition héritée à notre naissance. (1).
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Cette « non-responsabilité de l’homme », ainsi que la « non-accusation de Dieu » envers l’état de l’homme, est par conséquent primordiale.
Oui primordiale, parce que cette non-accusation présente la véritable position de Dieu envers tous.
Car, effectivement, selon l’Ecriture, « l'homme n'est pas coupable d'être pécheur ».
L’homme n'a donc pas à être tenu responsable de sa nature pécheresse.
L’homme ne peut que le regretter, car le péché a été introduit en l’homme par ruse et donc contre sa volonté.
Le fait que l’homme se sente mal dans cet « état de pécheur », cela ne démontre-t-il pas qu’il subit quelque chose d’extérieur à lui et qu’il n’aime pas ?
Cela ne lui montre-t-il pas, au contraire, qu’au commencement il a été créé à l’image de Dieu ?
Pour l’homme, le fait de se sentir mal à l’aise face au péché, cela ne lui démontre-t-il pas qu’il a en lui deux natures ?
- Une nature intérieure, d’origine Divine.
Une nature intérieure spirituelle, d’ordre céleste, afin de revenir à cette vie du « royaume de Dieu », Celui que Jésus ne cessait d’évoquer.
- Puis une autre nature, extérieure celle-là, qui est liée à notre « condition de pécheur ».
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Il s’agit donc d’une condition « étrange » que l’homme n’a, ni voulue, ni désirée.
Dans ce cas l’œuvre de Jésus, n’est-elle pas aussi de réhabiliter notre contact et notre position avec le Père ?
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Alors ? … Sommes-nous « coupables » de cette « autre nature » qui est intervenue à la suite de la première ?
Jésus, Lui, n’avait aucun problème à côtoyer les prostituées ou les gens de mauvaise vie, comme nous le montre l’Évangile de Dieu prêché par Jésus. (Marc 1 ; 14)
Or, si Jésus n’a jamais porté d’accusation sur la condition de « l’homme pécheur », pourquoi devrions-nous sans cesse nous justifier de ce que nous avons, ni choisi, ni voulu ?
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Pour résumer :
Dieu n’a-t-il pas créé « l’homme à son image » ?
- Oui.
Alors d'où vient cette nature pécheresse ?
Qui en est à l’origine et qui en est l’auteur ?
Voici ce que Jésus dit à ce sujet :
Jean 8 v 44 Il (le Diable) a été meurtrier dès le commencement (donc avant la création de l’homme), et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fonds, car il est menteur et le père du mensonge.
De plus, l’apôtre Jean écrit à la suite de Jésus : Celui qui pèche est du diable, car le diable pèche dès le commencement (donc avant la création de l’homme). 1 Jean 3 v8
C'est donc lui, le diable, parce qu’il était déjà au commencement, qui a fait entrer le péché dans le monde, rendant ainsi « l’homme pécheur ».
Mais comme il est écrit: Le Fils de Dieu a paru afin de détruire les œuvres du diable.
Pour nous qui croyons au Fils de Dieu, c’est cela le plus important. Car si le diable a fait entrer le péché dans le monde, Jésus, Lui, a ôté ce péché qui est dans ce monde. Il a ôté le péché en sa mort sur la croix, avant d’être ressuscité par le Père.
Par Son Œuvre générale, Jésus a fait en sorte d’ôter « l'accusation et la culpabilité » que les hommes portaient sur eux. Et il serait souhaitable que des hommes ne les y remettent pas.
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Quelle joie et quelle délivrance aujourd’hui de savoir que, par l’œuvre de Dieu en Jésus-Christ, nous avons été rendus capable d'avoir part à l'héritage des saints dans la lumière.
Et surtout : « qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres et nous a transportés dans le royaume du Fils de son amour.... Colossiens 1-13
Colossiens 1: 12 -14 Rendez donc grâces au Père, qui vous a rendus capables d'avoir part à l'héritage des saints dans la lumière, qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres et nous a transportés dans le royaume du Fils de son amour, en qui nous avons la rédemption, la rémission des péchés.
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