La maladie peut être une chance...

Ce titre est le fond de ma pensée et la conclusion à des années de souffrances. Sachez que j'essaie toujours de ne pas m'exprimer à la légère, pesant mes mots comme des armes à doubles tranchants.

J'ai souffert quelques temps dans mon passé proche comme vous ne pouvez pas imaginer. Pourtant, je sais par ce que j'ai vécu, que mes souffrances sont minimes par rapport à d'autres. Ce que j'ai tout d'abord envie de dire, c'est que, au cœur même des ténèbres, il y a toujours une lueur d'espoir.

J'ai un handicap que je ne nommerais pas, pour plusieurs raisons. Mais je suis persuadé que cet handicap est un don de Dieu. Pourquoi puis-je dire ceci? C'est grâce à cet handicap que je me suis tourné encore plus et plus véritablement vers Dieu. Je crois en la guérison divine, mais je crois aussi que rien n'arrive par hasard, sans l'accord de notre Père céleste. Pour que notre coeur soit touché, il faut souvent malheureusement de nombreuses épreuves, y compris la douleur, la maladie etc.

Ce qui me permet de dire que c'est une grâce et non une malédiction, c'est que, je ne suis pas affecté de la même façon que les autres personnes souffrant des mêmes troubles que les miens, comme si Dieu lui même, avait retenu sa main pour m’épargner.

Plusieurs fois j'ai échappé à la mort, grâce à Dieu. La dernière fois, Dieu a eu la bonté de nous préserver mon père et moi d'un incendie qui aurait pu nous couter la vie. Ce dernier évènement a été comme un électrochoc, et je suis très reconnaissant envers Dieu d'être encore en vie aujourd'hui. Je précise que mon handicap ne résulte pas de cet accident.

Malgré mon age, j'ai eu déjà mon lot de problèmes, qui ne sont que poussières par rapport à d'autres, j'en suis conscient. Mais je voudrais dire, que malgré les épreuves, même si tout semble perdu, il y a toujours de l'espoir. La vie est le plus grand des cadeaux, il ne faut pas le fouler du pied, ou la rejeter d'un revers de main. Il ne faut pas non plus se dire, "je dois profiter de la vie car on n'en a qu'une" car si on se dit cela on ouvre la porte à toute les débauches, vivre sa vie et la respecter n'est pas faire tout et n'importe quoi. On n'a qu'une vie certes, alors il faut tout faire pour ne pas se laisser aller, et surtout ne jamais abandonner ses propres batailles. Je sais, cela est très difficile, la vie fait qu'il y a de nombreux flux, des vagues, des tremblements de terre, parfois aussi du calme avant la tempête. Parfois l'on perd presque la foi, ou bien l'énergie pour prier et pour se rapprocher de notre Dieu, mais l'essentiel est de ne pas abandonner, de ne pas lâcher prise, car le jour où on lâche le filament qui nous rattache à Dieu, là il y a un réel danger et c'est ce que l'ennemi désire, il veut ardemment notre perte.

Je continuerais ce témoignage plus tard, si Dieu le veut...

Je suis conscient qu'avec un titre pareil, je peux choquer, ou blesser, pourtant je suis persuadé que ma maladie sert à me rapprocher de Jésus dans ses douleurs. Je ne prétends pas connaître ce qu'il a vécu, personne ne le peut véritablement, mais s'en approcher, tenter de comprendre, de se mettre à sa place, cela est possible.

Après, bien sur, tout n'est pas rose, j'ai aussi mes coups de blues et mes chutes, car je ne suis pas encore "stabilisé", j'erre comme un pèlerin qui doit se frayer un chemin à travers les ronces. Mais je voudrais donner espoir à ceux qui n'en ont plus, et dire qu'avec Dieu, tout est possible, même ce qui nous semble justement impossible et que l'on ne pourrait même pas imaginer ou soupçonner.

Nous cherchons tous un sens à notre vie. Pour ma part, je me suis questionné très jeune sur de nombreux points, je cherchais la Vérité, sans savoir à qui elle appartenait. J'étais assoiffé, et le suis toujours mais différemment. J'ai bu de la coupe interdite et celle-ci à débordé de mes lèvres. Mon handicap est le résultat d'un trop plein, à la fois de mon corps et de mon esprit, c'est comme ça que je l'explique. Si vous jouez aux apprentis sorciers, tôt au tard vous le paierez. Il est dangereux d'essayer de savoir de choses qui nous sont cachées ou non révélées.

Le plus dur je pense est de laisser sa vie entière entre les mains de Dieu, et ne plus essayer de garder le contrôle. Car finalement, du contrôle, on n'en a pas beaucoup. Après je ne me lancerais pas dans des débats comme la prédestination par exemple, car je pense personnellement que ce sont des questions qui de toute façon sont trop grandes pour de simples mortels (c'est mon avis), et à force de trop tergiverser son esprit, on finit par s'éloigner de l'essentiel. Mais je pense que Dieu guide nos vies puissamment, encore plus si on le laisse manœuvrer. Après, comme beaucoup j'ai peur, je manque souvent de foi, je crains pour mon avenir, et la peur envahit parfois mes sens. Cependant,Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité (1 Jean 1:9).

J'en conviens, cela demande beaucoup de sacrifices, de batailles et de remises en questions, il faut aussi rester humble, se faire le plus petit possible lorsque cela est possible, surtout lorsque l'orgueil pointe le bout de son nez. Celui qui est petit ou insignifiant dans ce monde, et qui cherche sincèrement le Seigneur aura une place de choix auprès de Lui. Je ne cherche pas à convaincre car, de toute façon, seul Dieu peut toucher les cœurs, nous ne sommes que des messagers, ou plus simplement des traducteurs de ce que Dieu nous révèle, mais si je peux aider ceux à qui la foi vacille, c'est déjà cela.

C'est ce que j'avais envie de dire maintenant.Je voudrais ajouter que bien des croyants semblent fous envers ceux qui ne croient pas. Et cela est vrai car:
Plusieurs d'entre eux disaient: Il a un démon, il est fou; pourquoi l'écoutez-vous? (Jean 10:20) s'exclamait la foule de Jésus. Ce monde ne doit pas nous duper, il est faux car les dés sont pipés. Il faut se frayer un chemin personnel et intime, même si cela nous semble impossible sur le moment. Dieu est miséricordieux, mais le nombre de chances qu'ils nous laisse de faire le bon choix sont limitées, car toute vie humaine n'est pas illimitée.

Amen.

C'est dans le dépouillement, la maladie, la souffrance, que Dieu nous parle. Ce sont nos fardeaux qu'Il est venu prendre. Une vie dont le chemin serait toujours aussi propre et lisse que le verre ne serait pas forcément une bénédiction. Lorsque nous pouvons encore compter sur nos propres forces, quelle gloire rendrait-on à Dieu ? Je dis gloire à Dieu pour ceux qui ont compris qu'une existence riche peut se vivre pleinement au travers des difficultés.

Que l'Eternel te bénisse (et je sais qu'Il te bénira), car Il continuera de te faire croître pour Sa gloire.

Puisse notre sauveur nous aider à traverser nos périodes de désert, tout en restant accroché à Lui...

Tout a fait d'accord avec ce qui est dit ici.

"J'ai un handicap que je ne nommerais pas, pour plusieurs raisons. Mais je suis persuadé que cet handicap est un don de Dieu."

Dieu se sert de toutes les situations de notre vie et de la maladie également pour nous mener à lui et nous édifier.
Mais si la maladie et l'infirmité était un don de Dieu, Jésus n'aurait pas prit la peine de s'en charger à la croix (Esaie 53: 5, Matthieu 8,16, 1 Pierre 2 : 24).
Jésus durant son ministère nous a montré sa volonté en guérissant tous les malades qui lui ont demandés.
Comment le Seigneur peut-il nous guérir si nous croyons que notre maladie ou infirmité vient de lui ?
Satan est très fort pour nous faire croire à des mensonges et du coup nous priver de notre héritage !

Je pense sincèrement que le Seigneur veut te guérir aujourd'hui et maintenant Neph !

Si tu ne les a pas lu, je te conseille les livres de Smith Wigglesworth ou par exemple ce livre de F.F Bosworth : http://cvcmp3.free.fr/Autres_ressources_files/guerison%20bosworth.pdf
Tu as aussi les prédications audio sur la guérison de Curry Blake sur enseigne.com et Henri Viaud Murat sur sourcedevie.com

Merci beaucoup olivier13. Je lierais avec attention les ouvrages que tu m'as conseillé.

"Mais si la maladie et l'infirmité était un don de Dieu, Jésus n'aurait pas prit la peine de s'en charger à la croix" Effectivement, je n'avais pas du tout vu les choses sous cet angle. Merci pour cette éclaircissement.

[Edit:] Cependant, lors de mes recherches, j'ai trouvé aussi autre chose. Comme je l'ai déjà dit, je crois en la guérison divine, mais je ne crois pas personnellement que le seigneur me guérira (en dehors de mon âme) en ce monde. Qu'est ce qui me permet de penser cela?

Tout d'abord une intuition. Essayant de juger un arbre à ses fruits, avant que la maladie ne me touche, j'étais perdu, condamné, d'ailleurs je le ressentais au fin fond de mon esprit. La maladie m'a donc apporté bien plus que le simple fait de porter ma croix. Elle a guéri mon âme tout en me donnant une compréhension de la vie renouvelée. Or, si je devais guérir aujourd'hui, continuerais-je mon chemin? Je crois plutôt que je retomberais facilement dans le péché et dans l'égarement où j'étais avant ce handicap. Il y a des délices sur la terre qui sont doux au palais et qui se donnent de nobles apparences (au départ) mais qui sont amer aux entrailles une fois consommés.

De ce fait, tous ne sont pas guéri par le Seigneur, du moins cela dépend du sens que l'on attache au mot "guérison". Et je remercie au passage la personne qui m'a aidé à le découvrir sans qu'elle le sache. Dans le second épitre aux Corinthiens voici ce que l'on peut trouver:

12:7 Et pour que je ne sois pas enflé d'orgueil, à cause de l'excellence de ces révélations, il m'a été mis une écharde dans la chair, un ange de Satan pour me souffleter et m'empêcher de m'enorgueillir.
12:8 Trois fois j'ai prié le Seigneur de l'éloigner de moi,
12:9 et il m'a dit: Ma grâce te suffit, car ma puissance s'accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc bien plus
volontiers de mes faiblesses, afin que la puissance de Christ repose sur moi.

Et je me trouve exactement dans ce cas. Je suis persuadé que la compréhension de la souffrance, des épreuves et de l'humilité me seront enlevés dès l'instant ou je guérirais.